Biographie du moniteur

1993-2023  les 30 ans de Kite de Laurent Ness

Votre moniteur Laurent Ness fait parti des pionniers mondiaux du kitesurf parmi Mike Waltze, Manu Bertin, Laird Hamilton, Cory Roeseler et Flash Austin.


Pour les curieux qui disposent de temps (temps de lecture 15 mn), sauter à l’histoire subjective des apports de Laurent à la naissance du kite. Les vidéos sont en bas de page.

Sinon la présentation de l’histoire synthétique continue ci-dessous (temps de lecture 2 mn).


Il a développé en 1993 dans la région de Montpellier une pratique qu’il nommait alors le “surf à cerf-volant” puis “skite”.
Au titre de pionnier reconnu du kitesurf et de son enseignement dans le monde, Laurent figure sur la fiche Wikipedia du Kitesurf.

1993 Le Grau du Roi, les premiers essais

Un chapitre raconte également son histoire dans l’excellent livre de Bruno Legaignoux, le co-inventeur français avec son frère des ailes à boudins redécollables.

Livre Kitesurf du rêve à la réalité

 


Laurent est le pionnier  de l’enseignement du kite

Laurent a été le premier à ouvrir une école de kitesurf au monde au sein de son magasin Axel’Air en 1997. Cette école située à 12 km de Montpellier existe toujours.


La première pédagogie du kite entièrement développée par Laurent a rapidement essaimé dans toute l’Europe à travers la formation d’élèves venus des 4 coins du monde (Brésil, Italie, Espagne, Polynésie, Japon, Hollande, Allemagne, Angleterre, USA…)

Elèves qui pour certains deviennent de futurs moniteurs. Depuis Laurent n’a de cesse d’innover dans la pédagogie pour rendre le kitesurf plus accessible et plus sûr.

Apprendre le kitesurf à Oléron avec Laurent pionnier de l'enseignement du kite


Un travail de R&D interne pour rendre le kitesurf plus accessible et plus sûr

Dès la fondation de Kite Inside, Laurent reprend son travail de recherche sur les planches d’apprentissage du kitesurf entrepris dans les années 2000.

Le projet est alors ambitieux: diminuer puis supprimer la phase de descente de vent en école dès les premières bords (navigations) en école.

La plupart des autres moniteurs médusés par l’objectif n’y croient pas. Ils n’arrivent pas à se projeter dans ce nouveau paradigme.


Pourtant cette obligation à descendre de vent est une vraie perte de temps et d’énergie

Pour 5 ou 10 mn de glisse, l’élève se retrouve des centaines de mètres sous le vent. Ce qui implique qu’il

  • s’épuise à remonter au vent à pied par le bord de plage,
  • ou perd du temps à remonter à son point de départ en bateau (pliage, dégonflage, remontage…)

ECOLOGIE:  la consommation d’essence induite par l’usage d’un bateau étant incompatible avec la lutte contre le réchauffement climatique.

Ecole de kitesurf Oléron
Remontée à pied épuisante

En 2018, une part très importante du temps d’apprentissage est ainsi perdu à remonter à son point de départ. Les cours ressemblent trop souvent à des sessions de “biathlon”.
Il parait complètement aberrant à Laurent qu’après 21 ans d’enseignement du kitesurf et des milliers et milliers d’heures d’enseignement dispensées par des centaines de moniteurs, la pédagogie ait finalement si peu évolué.


Pourtant en 2018 tout semble prêt pour atteindre cet objectif !

Les voiles sont nettement plus performantes pour remonter au vent et les voiles s’adaptent mieux au variations de vitesse du vent depuis 2006 grâce aux ailes dites “plates”.


Le kitefoil a montré que la remontée au vent peut être facilitée par l’usage d’un support de glisse plus efficace. En kitefoil, remonter au vent est automatique dès que l’on s’appuie dans son harnais.

école de kitesurf Oléron
Planche twintip utilisée en école

Il ne reste plus qu’à développer des designs de planches twin-tips  (planches symétriques utilisées en école) plus accessibles et dotées d’une forte capacité à remonter au vent rendement.

Pour les spécialistes de la dynamique des fluides, cela signifie que le CZ/CX doit se rapprocher de celui d’une planche de kitefoil.


Les planches utilisées en école mesurent alors de 150 cm à 160 cm en moyenne A quelques cm près, ces petites planches sont très proches (140 cm) de celles utilisées par les champions qui volent à plus de 20 m de haut.

Vous vous imaginez prendre des cours d’auto-école avec une Formule 1 ? Non ? Pourtant ce sont les engins utilisés par la quasi-totalité des écoles de kitesurf.


Ayant déduit de ses recherches entamées en 2000 que le manque de surface portante est le véritable coupable, Laurent décide donc de commencer par augmenter la surface des planches utilisées en école.

apprendre le kitesurf à Oléron
A droite la Flysurfer Razor

Laurent explore pendant la saison 2018 la piste des planches “directionnelles” (forme de surf) dotées de plus de surface que les twin-tips disponibles. Ce sont à priori de bons candidats sur le papier.


La Flysurfer Razor avec ses côtes de 165 x  60 cm est alors introduite dans l’enseignement. Mais cette piste s’est avérée moyennement convaincante car ce type de planches est trop complexe à maitriser au niveau de son lacet dès que le vent monte un peu.

Pour comprendre ce qu’est le lacet on peut utiliser la description des axes en aéronautique ci-dessous.

Axes aéronautiques d'un avion
Axes de mouvements

Ce type de planche tend à slalomer et à osciller à haute fréquence dans l’axe de tangage lorsque le clapot se forme  à partir de 11/12 noeuds. La gestion du roulis n’est pas aisé non plus et demande trop de concentration aux apprenants.


Il fallait donc trouver un design qui permette une navigation plus intuitive et plus confortable. La maitrise du lacet doit être naturelle et la planche ne doit ni osciller sur son axe de tangage ni induire un effet d’instabilité en roulis trop difficile à gérer pour un apprenant.


En 2019, Laurent réoriente donc ses recherches en explorant la piste des planches twintips.

Willy Marion le shaper de Noremana réalise les modèles ci-dessous d’après les recherches de Laurent. Ils sont conçus pour couvrir les gabarits de 40 à 110 kg.

A partir de fin 2019 le design des twin-tips baptisés Easyboards permet effectivement aux débutants de remonter au vent dès les premiers bords.

Easyboards

La suite des recherches est décrite ici.


L’histoire forcément subjective  des apports de Laurent à la naissance du Kitesurf

Laurent Ness: “Ma contribution au développement du kitesurf et du kitefoil commence en 1992 (et continue aujourd’hui). Je découvre par hasard le cerf-volant moderne sur l’Ile du Saulcy à Metz où j’étais expatrié pour une année universitaire. Je me rue sur le magasin Neway local. Je précise alors que je suis quelqu’un au tempérament passionné et qu’il faut me vendre un bon produit. Je ne savais pas alors que cet achat allait totalement orienter le cours de ma vie !
C’est avec un delta Paimpol Supertonic de 1,80 m d’envergure en fibre de verre, que je sors du magasin. Ce cerf-volant sera trop lourd pour voler dans les vents légers, je m’en apercevrai plus tard 🙁 Je profite des bourrasques avant les orages pour apprendre à le faire décoller.

Apprendre le kitesurf à Oléron

1993 A la fin de l’été je rejoins ma compagne partie à Montpellier et là tout se met rapidement en action. Le vent fort local me permet enfin de faire voler mon SuperTonic. J’achète dans la foulée un delta Hypertonic (360 cm) avec lequel je me fais trainer sur les pieds en traversant toute la plage de l’Espiguette au Grau du Roi.

Apprendre le kitesurf à Oléron 30 ans après les débuts de Laurent Ness
Test du Diskyfun de Jacques Herment

La puissance de “l’hyperto” me donne l’idée de tracter ma vieille planche de funboard après avoir testé le Diskyfun de Jacques Herment. Le kitesurf moderne n’existe pas encore, c’est le règne de la créativité et du bricolage. Seule l’imagination limite les formes de glisses testées sous un cerf-volant à cette époque.

Avant d'apprendre le kitesurf, il a fallu explorer tout les champs du possible
Mon pote d’alors Philippe Germain
Apprendre le kitesurf avec Laurent
1993 Plage du Boucanet au Grau du Roi, les premiers essais
Apprendre le kitesurf à Oléron 30 après son apparition en méditerrannée
1993 premier Surf tracté par un kite

Observez le leash attaché aux fils du cerf-volant qui permettait de garder sa planche devant soi en cas de chute. Vite supprimé car très dangereux. Je n’imaginais pas un instant qu’un jour mes bricolages contribueraient à donner naissance à un véritable sport et encore moins que d’autres personnes viendraient apprendre le kitesurf à Oléron avec moi.

1994 J’ouvre mon magasin de cerfs-volants Axel’Air (il sera baptisé 6 mois Imagin’Air avant de trouver son nom final plus explicite). Parallèlement je fabrique mes propres deltas et j’affine ma pratique sur l’eau du surf tracté que je baptise alors le Skite. Une combinaison de “Skurfer “et kite. Le Skurfer étant l’ancêtre du wake-board produit fin 1980.

Apprendre le kitesurf à Oléron
Le Skurfer Launch
Apprendre le kitesurf à Oléron, c'est accessible à tous
En 1995 j’appelle ma pratique le “Skite”

Ci-dessus, le 3 ème prototype de planche (1995). Le ballon préfigure la réalisation du Go-Joe d’Ocean Rodeo produit bien des années plus tard en version raffinée. Mais l’idée était là.  Cette idée visait à se passer d’un leash en créant de la dérive et évitant que la planche reste collée sur les footstraps. Un copain m’avait demandé ce jour là de lui apprendre le kitesurf.

Apprendre le kitesurf à Oléron avec Laurent pionnier du kite
Grands deltas de 450 à 490 cm conçus et fabriqués en 1994 par Laurent

Avant d’apprendre le kitesurf comprendre la théorie pour affiner la pratique

Entre 1994 et 1995, j’extraie progressivement de ma pratique la théorie de la navigation. Je griffonne sec en rentrant de mes sessions de tests humides. A cette époque, je décris  avec mes cerfs-volants des 8 horizontaux dans l’air pendant que je suis en équilibre précaire sur la planche.

Je comprends progressivement qu’il  faut utiliser mes deltas dans du vent plus soutenu. Et que le centre de fenêtre dans lequel je faisais évoluer mon aile s’avère en fait une zone de surpuissance dans laquelle il ne faut pas faire voler le cerf-volant. Il faut donc “surtoiler” et conserver son aile sur le bord de fenêtre uniquement. Ce nouveau paradigme ouvre la porte à la remontée au vent.
Je développe alors une technique de décollage des deltas en bord de fenêtre. Qui me coutera beaucoup de bris de baguettes de carbone de 10 et 12 mm bien onéreuses. Développer le kitesurf a été vraiment onéreux mais tellement prenant…

Découverte du buggy

La position assise du buggy ne m’attirait pas, mais un client/copain (feu Eric Gaillard) me propose de venir tester ce bizarre tricycle à la Franqui avec lui. Je suis immédiatement happé par cette nouvelle glisse.
Contre toute attente, je me passionne donc pour le Kitebuggy en 1995 et devient le premier champion de France en 1997 après deux années de pratique que je décrirais comme “intensive”. Comprendre “normale” donc 🙂 On ne se refait pas.

Pendant ce temps, à l’autre bout du monde, d’autres comme moi défrichent ce qui deviendra plus tard le kitesurf. A l’époque, j’entends parler de Manu Bertin localisé à Hawaï qui pratique aussi le “surf à cerf-volant”. Je l’ai même appelé pour partager avec lui mes expériences, je suis tombé sur son répondeur, il ne m’a jamais rappelé.

Apprendre le kitesurf à Oléron avec Laurent pionnier du kite et du buggy

Apprendre le kitesurf à Oléron: on rejoue l’étape essentielle de la naissance du sport !

1995

Certains affirmaient que le kitesurf serait une pratique de down-wind uniquement (descente du vent et retour à pied) mais j’ai prouvé dès 1995 qu’il était possible de remonter au vent grâce à mes deltas dotés d’une finesse importante.
J’avais alors réussi à formaliser la théorie de la remontée au vent. Je connaissais ainsi tous les facteurs nécessaires pour “caper” correctement mais je suis alors trop isolé et manque un peu de stimulation, surtout que le char à cerf-volant me prend beaucoup de temps entre 95 et 97.

Abonné au magazine américain Kitelines (aujourd’hui éteint), je découvre dans une édition de 1995 le Kiteski fabriqué aux USA. Je commande une cassette vidéo que je reçois en NTSC. Mon magnétoscope est incapable de lire ce format étrange. Je vais la faire lire dans le rayon produits vidéo du Carrefour à proximité. Et je découvre que cet engin remonte au vent. Dire que je suis enthousiasme serait un euphémisme.

Cette même année, ma compagne m’offre le Kiteski américain de Cory Roeseler qui paraissait permettre de bien remonter au vent avec une voile rigide au bord d’attaque contraint. J’étais toujours hyper enthousiaste, mais ce matériel s’avère finalement trop physique, je m’en désintéresse rapidement hormis le monoski que je continue à utiliser. Je poursuis mes essais avec mes deltas plus faciles à mettre en oeuvre et moins physiques, sachant qu’ils remontent bien au vent dans la tramontane.

Apprendre le kitesurf à Oléron avec Laurent pionnier du kite
1995 Cory Roeseler en Kiteski

En 1996 le Montpelliérain Raphaël Salles (ex champion de funboard et designer/boss de F-one) vient à ma rencontre pour que je lui apprenne le “surf à cerf-volant” car il a observé de loin mes essais locaux. Constatant l’évolution des quelques pionniers notamment Manu Bertin , il sent qu’une nouvelle glisse a une chance d’éclore. Il sent un potentiel, il a eu le nez creux. Aujourd’hui F-one est une des marques mainstream du kitesurf.

Sa première question était toutefois: “est-ce que tu remontes au vent ?” Je lui réponds par l’affirmative. Je connais la théorie et la pratique même si je n’y arrive pas dans toutes les conditions.
Nous nous donnons 6 mois pour trouver comment et dans quelles conditions nous pouvons remonter au vent et faire le bilan sur l’avenir possible d’un sport grand public.

L’objectif aura été atteint en moins de 15 jours. Je n’oublierai pas cette première session de remontée au vent sur l’étang d’Ingril aux Aresquiers en compagnie d’un autre Emmanuel Bertin (pas celui d’Hawai). L’école de Kitesurf de Sylvain Hoceini Optimum Kite  y est implantée aujourd’hui.

Le vent soufflait entre 12/14 noeuds, j’étais en Wipika 8,5 (2 lignes) sur un surf sur lequel on avait rajouté des footstraps. Cette rencontre avec Raphaël m’a bien boosté à l’époque.

Le second tournant les voiles redécollables Wipika

Tout s’accélère début 1997  car les premières ailes Wipika à boudins gonflables arrivent sur le marché. Ces voiles redécollables brevetées en 1984 par les frères Legaignoux constituent la seconde clé expliquant le vrai démarrage du kitesurf. Il est dorénavant possible pour le grand public d’apprendre le kitesurf sans être obligé de rentrer à la nage dès le premier crash du cerf-volant.

Nous avions démontré avec Raphaël qu’il était possible de remonter au vent et les voiles redécollaient. Il ne restait plus qu’à affiner tout ça et produire des ailes et planches de qualité.

Grâce à l’internet émergeant, les premiers pionniers géographiquement éloignés commencent alors à échanger. Une première compétition est organisée au Cap Vert en 1997 et Red Bull sponsorise même la première King of the Air en 1998 à Hawaï dans laquelle je participe. Des occasions d’échanger sur nos expériences et sur le matériel.

La troisième étape clé: l’enseignement du kitesurf

En 1997 j’ouvre la première école mondiale de Kitesurf au sein de mon magasin Axel’Air. L’école existe toujours à ce jour. Les premières planches de série ne sont pas encore disponibles, il faut composer avec les protos que j’ai sous la main. Les élèves viennent du monde entier apprendre le kitesurf avec moi , la rumeur d’un nouveau sport nautique hallucinant circule de plus en plus vite grâce au premier groupe Yahoo créé sur le web par Stéfano Rosso, un des mes élèves venu du Brésil. Les autres écoles apparaitront les années suivantes et le kitesurf sera accueilli par la Fédération de Vol Libre (FFVL) en 1998. La FFV (Fédération Française de Voile) n’étant pas intéressée.

Apprendre le kitesurf avec Laurent, ça met de suite la banane
Élève venu de l’Ile de St Martin
Apprendre le kitesurf à Oléron avec Laurent pionnier de l'enseignement du kite
Planche de Windsurf modifiée pour enseigner dans le petit temps en 1997
Apprendre le kitesurf à Oléron avec Laurent pionnier de l'enseignement du kite
La F-one 215: première planche de kitesurf de série

1998 J’obtiens le premier diplôme fédéral reconnu par la FFVL et le ministère des sports. Je serai le seul diplômé pour les activités nautiques cette année là. C’est aussi l’année où seront commercialisées les premières planches de kitesurf du marché: Les F-one 215 et 230.

Apprendre le kitesurf à Oléron avec Laurent pionnier de l'enseignement du kite
Twin-tip développé pour l’école

A partir de 1998, les médias s’entichent du Kitesurf baptisé “Flysurf” par Manu Bertin. Il pensait que le terme Kitesurf serait confondu par les français avec le sport “Skysurf” (surf en chute libre). Ce néologisme sonne hélas assez mal en anglais car le son “Fly” signifie aussi “mouche”. La connotation n’est pas très flatteuse.

1998

Je suis rapidement sollicité pour mon expertise pédagogique par les magazines spécialisés et généralistes.

Apprendre le kitesurf à Oléron avec Laurent pionnier de l'enseignement du kite

Apprendre le kitesurf à Oléron avec Laurent pionnier de l'enseignement du kite

Apprendre le kitesurf à Oléron avec Laurent pionnier de l'enseignement du kite2004

Fatigué après un burn-out non diagnostiqué à l’époque, je cède mon magasin et reviens à mes premiers amours, le vélo.

2008

Mais le kitefoil croise mon chemin en 2008 et l’addiction sera à nouveau redoutable. Je replonge avec bonheur dans cet univers de glisse marine que j’adore et qui finalement commençait à me manquer de trop.

Apprendre le kitesurf à Oléron avec Laurent pionnier du kitefoil

Pendant mes vacances d’ été 2010 et 2011, je mixe mes deux passions que sont le trike (tricycle couché) et le kitefoil en pédalant de spots en spot sur la façade atlantique avec ma compagne. Nous découvrons l’Ile d’Oléron à cette occasion.

Apprendre le kitesurf à Oléron avec Laurent pionnier du kite
Randonnée trike + kitefoil

2012

Je déménage en Savoie pour cause de naissance de mon fils Léonard. Cela m’éloigne des plans d’eau mais l’idée d’ouvrir une école de foil me trotte dans la tête depuis 2008.

2018

Mon fils est suffisamment grand et notre lien suffisamment solide pour qu’il puisse composer avec un éloignement saisonnier de son père. Je décide alors de créer ma seconde école de Kitesurf qui sera baptisée Kite Inside.

Une école de cours particuliers et semi-particuliers de Kitesurf et de Kitefoil qui sera localisée à Oléron. Léonard est d’ailleurs assez grand pour commencer à apprendre l’aile de traction avec papa…

Apprendre le kitesurf à Oléron avec son papa Laurent pionnier de l'enseignement du kite
Léonard  5 ans

Mes premiers protos d’ailes non redécollables

  • 1993, premier delta

L’histoire du kitesurf Chapitre 1

L’histoire du kitesurf Chapitre 2

L’histoire du kitesurf Chapitre 3

L’histoire du kite chapitre 4 présentant de rares images des cerfs-volants géants de Laurent Ness

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